Depuis le 1er septembre 2010, une loi est créée, la loi Lagarde. Un des objectifs de cette loi est de mettre fin aux publicités agressives et trompeuses concernant le crédit à la consommation, car le consommateur ne doit pas être « séduit » par des formules attirantes en oubliant le coût réel du crédit.
- Aider le consommateur dans son choix.
Comment ?
La loi Lagarde a mis en œuvre des mesures d’encadrement de la publicité, qui établit le premier contact entre un consommateur potentiel et les crédits.
- La loi interdit les mentions qui suggèrent qu’un crédit améliore le budget de l’emprunteur.
- La taille des caractères promotionnels doit être aussi grande que le taux d’intérêt du crédit.
- Obligation de désigner le « crédit renouvelable » par cette appellation à l’exclusion de toute autre.
- Il n’est désormais plus possible de proposer des cadeaux en échange de la souscription d’un crédit.
- Restriction de la publicité distribuée à domicile ou sur la voie publique
- Obligation d’illustrer les crédits par des exemples chiffrés et concrets.
- La loi impose également dans toutes les publicités relatives à un crédit, l’apparition de la mention légale « Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager ».Nous allons donc illustrer l' application de la loi Lagarde à l’aide d’une comparaison entre deux publicités type fictives
D) Trois ans après : le bilan de la réforme
La Loi Lagarde fonctionne-t-elle vraiment ?
Ce rapport relève ainsi une baisse du recours au crédit renouvelable avec une chute de 9,7 % sur un an, et une baisse du taux d'intérêt des crédits renouvelables. Mais, du côté des prêteurs, ce rapport montre aussi que la LCC implique des coûts de mise en œuvre élevés, à la charge des établissements de crédits.
Cependant, cette loi a ses limites car l’enquête remarque la présence de « zones grises » puisque certaines conditions d’application n’étant pas assez précises, cela peut aboutir à différentes interprétations et créer des tensions entre prêteurs et consommateurs. Pour régler ces quelques imperfections, Pierre Moscovici et Benoit Hamon ont donc demandé au CCSF de leur donner une liste d’engagement des améliorations nécessaires à accomplir, à la suite du rapport.
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